Dans l'obscurité poussiéreuse de la taverne des revenants, on pouvait apercevoir un vieillard adossé au comptoir, il enchainait des caisses de bière sortie d'on ne sait où mais apparemment d'un endroit bien connu de lui. Ses chants (heu... non) ses cris alcoolisés faisait trembler le vieux parquet au sol.
Filez la laine, filez la laine, de mes moutons dondaineeuuuuuh... hik
Emporté par son élan musicale il se leva sur son tabouret, et arriva ce qui arriva, il se cassa lamentablement la gueule. Ouvrant les yeux après quelques minutes allongé sur le sol, il remarqua une petite arakne se faufilant sous ses yeux entre les énormes moutons de poussière.
Oh... pitite arakne hik que tu es hik mignonne ! Viens par hik ici!
L'arakne n'ayant rien à foutre de ce vieillard ivrogne et répugnant alla au contraire dans le sens opposé, afin de survivre à l'haleine fétide du féca.
Mais où vas-t... OH!!!
Le feca venait de remarquer l'ancienne scène où les revenants venaient se produire devant leur camarade. Sur la scène trônait encore, comme si le temps n'avait eu aucun impact sur lui, le fameux micro. Il se rappela tout les instants qu'il avait passé devant cet objet pour le meilleur et pour le pire.
Il décida alors de se relever. Il grimpa sur la scène et empoigna le micro.
Bonjour, hik arakne, tofu hik, larves et compagnie. Dédicace à t...hik oi ma beauté du premier rang.
L'arakne le dévisagea en se demandant ce qu'il pouvait bien passé par la tête de cet étrange animal.
Et dans un tonnerre de décibel il entonna une bien belle chanson, enfin un beau cri, enfin un cri, enfin un beuglement merde, ce qui au moins eu le mérite de faire fuir tous les animaux sauvages qui avaient élus domiciles dans la maison des revenants.
Filez la laine, filez la laine, de mes moutons dondaines
Cousez mitaines, cousez mitaines, pour de bels capitaines
Dévidez quenouilles et quenouillettes, allumez chandellettes
Bistaillez freloques et bandellettes, Biscottez amourettes!