A mon tour, un zouli Background (c'est comme ça qu'on dit hein ? ^^ C'est parti !
Au commencement …
Un soir comme les autres à Pandala, Junawald, un pandawa respectable, et Plumawa, sa femme, buvaient leurs litres de bières habituels à la taverne du Pandawa Ivre. Ils profitaient de leur derniers moments de paix, pendant que Grocwald, leur fils, faisait la vaisselle, le ménage, la cuisine …
En effet, leur fils unique allait être en âge de partir à la découverte du monde des 12, après 18 ans aux services des ses propres parents. Au matin de son Dix-huitième anniversaire, Grocwald fît son baluchon, enfila ses bottes fétiches, une longue cape pour se protéger du froid, et passa la porte de la demeure familiale. Malgré les cris retentissants de sa mère, et les lamentations de son père (désespérés à l’idée de tondre la pelouse ou de faire le repassage), il ne se retourna pas, et avança d’un pas résolu dans les ténèbres matinales.
Ses pas le menèrent loin de son foyer. Il erra de taverne en taverne, cherchant un but, quelque chose à faire dont il puisse être fier. Un soir, alors qu’il entrait dans une taverne, il pensa qu’il était peut-être temps de se rendre dans une des deux cités dont il avait tant entendu parlé. Grocwald se mit alors en marche pour Brâkmar. Pendant son périple, il dû affronter nombre de créatures immondes et hostiles, mais, à sa grande surprise, il sorti vainqueur de chacun de ses combats. Il gagna donc en expérience, et lorsqu’il atteignit la Cité Sombre sa puissance était sans pareil. Il entra dans la taverne du Chabrulé, pris un bière, et s’installa au comptoir.
-« Dis moi tavernier, où puis-je passer la nuit ? Je ne connais personne, et dormir à la belle étoile ici ne me dit rien qui vaille … J’ai vu qu’il y avait eu un meurtre devant ta taverne non ? Il y a encore la trace du corps …
-Tu peux dormir ici si tu le veux, j’ai des chambres de libres ce soir …"
Grocwald remarqua le sourire étrange qui apparu sur le visage torturé du tavernier. Il hésita un moment, réfléchi à la proposition, puis accepta en se disant qu’il garderait un œil ouvert toute la nuit, au cas où …
Il fini sa choppe et suivi son hôte jusqu’à sa chambre. Lorsqu’il poussa la porte, il comprit que ce n’était pas une chambre, mais plutôt un grenier avec un ballot de foin, avec une vieille cape usée en guise de couverture.
« Surveiller ce qui se passe pendant cette nuit ne sera pas vraiment difficile, vu le confort qui m’attends… » pensa-t-il.
Il s’allongea donc sur son lit de fortune, remercia le vieil homme … et s’endormit.
A son réveil le lendemain matin, rien n’avait bougé. Ses affaires étaient toujours dans le coin, et il aperçu même une tasse de café avec un morceau de pain aux céréales sec sur le tabouret. Il engloutit ce petit déjeuner, et descendit.
« - Bien le bonjour ! Vous avez bien dormi ? » s’enquit le jeune Pandawa, revigoré.
Il avait à peine terminé sa phrase que ...
*Paf paf ! Paf paf ! *
Un régiment de gardes brakmarien fît son entrée dans la taverne, s’approcha de Grocwald. Leur chef le dévisagea, puis fît un signe aux autres. Deux grades le prirent par le bras, un autre se mit derrière lui, l’obligeant à avancer. Le panda jeta un regarde interrogateur, et inquiet en direction du tavernier.
« - Désolé p’tit gars, mais on manque d’effectifs en ce moment… »
Grocwald se trouva donc enrôlé dans les rangs brakmariens. Il suivi l’entrainement avec les jeunes nouveaux, et se distingua des autres recrues par sa force et sa technique. Il devînt rapidement chef des gardes, et fût fier de servir sous les couleurs de cette cité.
Mais un jour, il fut convoqué à la milice par l’un de ses supérieurs. Ce dernier avait l’air grave, et observait une carte du monde des Douze lorsqu’il entra. Il comprit aussitôt que les Bontariens allaient attaquer. Sans un mot, il sourit à son supérieur et ami, puis sorti. Il écrivit une lettre à ses parents, leur expliquant qu’il n’avait pas beaucoup de chance de survie, mais qu’il était fier de son parcours et d’avoir servi sous les couleurs de Brâkmar.
Il avait en effet appris à aimer cette cité, il y connaissait du monde à présent, y avait une maison, des amis. Il ne laissait cependant derrière lui ni femme ni enfant, trop occupé à assurer la garde de sa ville, et à la défendre des Bontais.
Le jour prévu pour la bataille, il vit une recrue courir vers lui, agitant un carré blanc. La recrue lui remis la lettre qu’elle tenait, et s’en alla sans demander son reste.
Les mais tremblantes, Grocwald ouvrit l’enveloppe. C’était une lettre de ses parents …
« Cher Grocwald, notre fils adoré,
Saches que nous sommes très fiers de Toi. Tu nous as beaucoup manqué durant ton absence, et la maison nous semble bien vide. Qu’il est étrange d’écrire à un fils que l’on n’est même pas sûr de revoir un jour, à qui cette lettre est peut-être arrivée trop tard …
Si ce n’est pas le cas, que tu es en train de lire ces lignes, saches que ta mère est enceinte de 6 mois, et que tu auras bientôt une petite sœur… Nous sommes très impatients ! Nous espérons de tout cœur que la bataille sera gagné par vos rangs, et que nous auront la joie de te revoir !
La vaisselle s’est un peu accumulée pendant ton absence, et la pelouse est un près d’herbes folles … Mais quand ta sœur sera là, elle te remplacera pour tous ces travaux, ne t’en fais pas.
Nous t’embrassons,
Papa et Maman. »
Une larme coula le long de la joue du Pandawa. Il allait avoir une petite sœur !
Mais il n’eut pas le temps de savourer sa joie : les Bontais attaquaient. La bataille fît rage pendant plus de trois jours, chacun des deux camps prenant tours à tours l’avantage. Le chef Grocwald menait ses troupes à la perfection, mais les adversaires étaient tenaces, et bon nombre de ses camarades tombèrent. A l’aube du quatrième jour, les Brakmariens menèrent leur dernier assaut. Quelle ne fut pas leur surprise quand, lorsqu’ils arrivèrent au camp des Anges, ils s’aperçurent qu’ils avaient déserté leur campement. La bataille était gagnée ! Ils avaient battu en retraite !
Ce fut la fête à Brakmâr toute la nuit. Grocwald décida alors de s’éclipser, et de rejoindre la demeure familiale pour un temps.
Quand il se trouva au bout du champ qui bordait son jardin, il entendit les cris de sa mère, et les exclamations de son père. Un sourire s’inscrivit alors sur son visage. « Rien n’a changé » pensa-t-il. Les cris de ses parents avaient une explication toute simple : Sa petite sœur était en train de naître.
Il vit alors son père apparaître sur le pas de la porte, une boule de chiffon qui gigotait dans ses bras. Grocwald la prit dans ses bras, lui sourit, et se jura de lui enseigner tout ce qu’il faut savoir de la vie, de la vaisselle, et sur Brâkmar.
« - Voilà ta sœur … Elle s’appelle Koshi. »