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| Elideskadesri, ou les chroniques d'un "feca" | |
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+3Maggy Le-Phoenix Elideskadesri 7 participants | Auteur | Message |
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Elideskadesri Slt ta dé kama?
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| Sujet: Elideskadesri, ou les chroniques d'un "feca" Sam 15 Nov - 2:37 | |
| J’ai écrit mon histoire afin de me souvenir, mais plus j’avance dans le temps, plus je trouve que les choses que j’ai pu vivre sont horribles, mais en même temps, le fait qu’elles m’aient aidé à trouver ma vraie nature est indéniable…(Copyright by Eli ©)
Chapitre premier : La destruction d’un village en Sidimotes.
Il y a maintenant trente-trois ans que cette histoire s’est passé… Et pourtant, je m’en souviens comme si cela avait eu lieu hier. Voici la pire chose à mon sens que j’ai vécu. Il y a fort longtemps, dans un territoire peu occupé vivait une famille. Cet endroit s’appelait les landes de Sidimotes. Régulièrement des convois de marchandise ainsi que des armées passaient par ce lieu. La guerre entre les deux grandes cités venait d’être déclarée, et beaucoup de gens cherchaient un refuge, qu’ils trouvaient en Amakna. Pourtant, dans un village paisible et où les combats ne s’entendaient pas, personne ne cherchait à fuir. C’est là qu’habite la famille dont je vous parlais, ainsi que le commencement de notre histoire. La famille était de tout ce qu’il y a de plus normal, le mari était l’unique garde de la cité, et quand il n’était pas à son poste, il combattait des monstres afin de finir sa collection de tête de bestioles farfelues. Il était un fier guerrier admirateur du dieu Iop, mais il avait tout de même assez d’intelligence pour rentrer quand l’heure du repas sonnait chez lui. Sa femme était une petite et frêle disciple d’Eniripsa, mais elle était aussi affectueuse qu’un lapino. Ils avaient eu ensemble trois enfants, deux filles et un fils. Les filles aimaient embêter leur frère, plus jeune qu’elles, dont la force pouvait faire rire. C’est l’une des raisons pour lesquelles son père l’entraînait très sévèrement chaque soir après le dîné. L’aînée, appelée Loulilol en souvenir à la grande sculpteuse de bâtons Loula, était très pacifiste et habile de ses mains. Elle aimait confectionner des bâtons en tout genre, mais refusant de se battre, elle ne choisit jamais une voie. La cadette, Kayna, elle aussi, était habile de ses mains, mais plus pour voler les passants que pour le bricolage, malgré son jeune âge elle était déjà une disciple redoutable de Sram. Si bien qu’elle ne se fit jamais attraper. Le plus jeune passait son temps à invoquer des tofus et des bouftous, mais n’avait en revanche jamais compris comment on pouvait faire apparaître un sanglier ou même un craqueleur. Il aimait aussi les marteaux et rêvait de suivre la voie d’Osamodas. Il s’appelait Arzaroth en référence au célèbre stratège qui donna la victoire aux armées d’Amakna lors de la campagne sur l’île Moon. Jours après jours, Arzaroth s’entraînait avec son père à l’épée bien qu’il méprisait cela, mais il n’avait guère le choix, mais le 18 Octillard 605, son père qui était normalement très ponctuel, était en retard, et cela inquiéta Arzaroth qui s’empressa d’aller alerter sa mère. - Maman, dit-il, aurais-tu vu père ? - Non, répondit-elle, il me semblait qu’il était avec toi. Arzaroth alla voir à la place principale du village. De la fumée s’en élevait, il pressa le pas. Lorsqu’il arriva, il vit celle-ci en feu. Des corps gisaient par terre. Il connaissait la plupart d’entre eux et s’effondra en larmes. Mais un homme encore vivant qui était son professeur d’arithmétique l’interpella et lui dit : - Arzaroth, ne reste pas ici, va à la mairie, les affrontements doivent faire rage là-bas ! - Professeur, vous… répondit-il à demi voix. - PARS ! Cria le vieil homme. Il courra le plus vite qu’il pu sans se retourner, car il pouvait pas supporter voir l’homme qu’il respectait à la fois comme érudit et comme ami dans un tel état. Une fois arrivé à la mairie, il entendit des lames qui s’entrechoquaient, mais ce bruit cessa subitement. Il entra alors dans le bâtiment imposant. Il y vit plusieurs personnes, environ dix réparti en deux groupes aux couleurs d’ailes différentes, et son père était au milieu. En observant bien, et se remémorant ses leçons d’histoire des Dofus, il reconnut sur le premier homme du groupe de personne aux ailes blanches le blason de Bonta la Blanche, et sur les hommes et la femme aux ailes rouges, qui étaient nettement en infériorité numérique, le blason de Brâkmar la Sombre. Aucun n’avait vu Arzaroth, et tous criaient pour être entendu mais personne ne prêtait vraiment attention à ce que disaient ses ennemis. Le père d’Arzaroth qui protégeait le maire pris alors la parole. - … C’est insensé ! Nous ne vous céderons pas nos terres ! Allez au diable ! - Prend garde à ce que tu dis, jeune imprudent, répondit le leader des bontais, nous n’avons jamais parlé de « prendre vos terres » mais juste de vous placer sous autorité bontarienne. - Je ne puis accepter cela ! répondit violemment Waykin, le père d’Arzaroth. Nous sommes autonomes depuis Thanesh II, et nous resterons indépendants, vous n’avez rien à faire ici, quel que soit votre patrie ! - Nous ne vous demandons pas votre avis, dit alors la brâkmarienne, nous prenons le contrôle de votre cité, point. Soudain, Waykin sorti son épée et tua les deux hommes brâkmariens ainsi dans son élan le leader des bontais. La brâkmarienne pris alors ses dagues et donna un coup rapide à Waykin qui esquiva et la dague se planta dans le corps d’un bontais qui venait de sortir son arc. Alors les quatre autres sortirent chacun à leur tour leurs armes et massacrèrent la brâkmarienne, qui fini en pâté pour chienchien. Waykin vu alors Arzaroth mais feintant de ne pas l’avoir vu il s’élança sur ses ennemis et tua le premier, mais un brâkmarien apparu alors et donna un violent coup de marteau sur la tête de Waykin et tua le maire de la ville. Waykin se releva mais n’était pas en grande forme. Le brâkmarien dit alors : - Emplumés, allions ne serait-ce qu’un instant pour tuer ce chien ! - Ma foi, répondit un bontais, je suis d’accord et vous tuerais après ! Le brâkmarien et les bontais se lancèrent sur Waykin qui en tentant de résister tua un autre bontais, mais il se sentit ramollir et perde de la vitesse. Le brâkmarien avait lancé un sort de ralentissement sur Waykin, et suite aux coups répétés, il tomba à terre. - Puisque nous ne pouvons nous décider, brûlons ce village avec tous ces habitants ! Dit le brâkmarien. - Je n’ai aucune objection à former contre cette idée. Répondit un des deux bontais encore en vie. Il passèrent devant Arzaroth qu’ils ne virent même pas et sortirent en direction des habitations. Ce dernier approcha son père qu’il vit gisant sur le sol. - Mon… fils… dit Waykin. - Père, ne me laissez pas… sanglota Arzaroth. - Ah… soupira le père, deviens fort, cesse donc de te lamenter, beaucoup de gens vivent des choses atroces, tu l’apprendras bien assez vite… - Père… Non… - Quitte ce lieu, et sauve ta mère et tes sœurs… Je compte sur toi…Va… Arzaroth parti et essayait de retenir ses larmes, sans succès. Il alla jusqu'à chez lui en courrant et ordonna à sa famille de s’en aller. Mais au même instant le groupe de bontais commença à incendier les maisons des alentours, Arzaroth prit alors Kayna dans ses bras et sorti de la maison, une poutre s’écrasa sur le sol juste derrière eux, et sa sœur aînée ainsi que sa mère étaient prises au piège. Il tenda la main vers sa mère et sa sœur pour qu’elle puisse sortir mais sa frêle mère tomba par terre, asphyxiée par la fumée, et sa sœur se prit une autre poutre sur la tête. - Maman! cria Arzaroth, Louli! Non, pas vous… Kayna s’était évanouie, il la prit donc dans ses bras et sorti du village qu’on pouvait voir brûler à des kilomètres plus loin… Kayna se réveilla et lorsqu’Arzaroth lui raconta ce qu’il s’était passé, elle partit en direction du village, et Arzaroth bien trop faible pour avoir la force de courir une nouvelle fois tomba, face contre terre, épuisé. Ce jour là fut son dernier jour de tranquillité.
Chapitre premier : Fin.
Chapitre second : Le changement.
Cela faisait des jours, des semaines, peut-être des mois qu’Arzaroth marchait, sans but précis, il se nourrissait de restes de crocs glands trouvé sur le sol, sûrement laissés par des aventuriers. Il buvait de l’eau boueuse et était devenu très maigre, ainsi que faible. Ne sachant que faire, il marchait toute la journée, en quête de lumière dans ces plaines sombres. Il se remémorait les jours où ses sœurs l’embêtaient et quand il volait des graines pour ses tofus. Il s’endormit sur le sol dur, mais il avait pris l’habitude de se coucher de cette façon, sans couverture ni oreiller. Il rêva encore de ce jour, où il n’avait rien pu faire pour sauver sa famille… Il s’en voulait… A son réveil, il n’était pas à l’endroit où il s’était endormi mais dans une sorte d’œuf où plusieurs s’éveillaient en même temps que lui. Un aigle bipède lui dit alors : - Ah, enfin réveillé. Bonjour, je me nomme Ganymède. - Euh, bonjour, répondit-il d’un air hésitant. - Je suppose que tu as beaucoup de question à me poser, et je vais y répondre, dit Ganymède en voyant l’air hébété d’Arzaroth. - Euh, merci, répondit-il. Qu’est ce que je fais ici ? - Tu as été choisi pour te lancer dans la quête aux Dofus, les œufs de dragons légendaires, lui expliqua l’aigle géant. Je suppose que tu sais te battre. Va t’entraîner sur les lapins que tu vois là-bas, si tu es fatigué, la source de jouvence de permettra de recouvrer ton énergie. - Fort bien, merci, lui dit Arzaroth d’un ton faible. Il commença donc un génocide de lapins en discutant avec d’autres aventuriers. Il sortit de l’œuf géant où il était et découvrit un monde fantastique, rempli de bouftou. Voulant se renseigner sur où il était, il accosta un homme avec du sang plein les mains. - Hep l’ami, excuse-moi, dit-il. - Je peux t’aider ? lui demanda l’homme aux mains rouges. - Euh, juste pour un renseignement, répondit Arzaroth, je voudrais juste savoir quel est cet endroit. - Ah, je vois, devina l’homme, tu es nouveau ici. Bien, je vais t’expliquer. Tu te trouve à Tainéla, le paradis des bouftous, là où tout commence et tout peut finir. L’œuf dont tu viens de sortir est un lieu réservé aux personnes, qui comme toi, ont un cercle de puissance inférieur à six. Un cercle de puissance, dit-il en voyant le regard interrogatif d’Arzaroth, correspond comme son nom l’indique à ta puissance, à tes capacités. Certains te parleront aussi de galons, c’est la même chose, mais le terme de plus répandu est cercle. Les sources de jouvence comme là-bas fonctionnent comme l’œuf. Plus tu tueras des monstres plus ton cercle sera important. C’est simple n’est-ce pas ? - Eh bien merci, l’ami, dit Arzaroth. Il partit donc la direction opposée à celle de l’homme aux mains sanglantes, et tua quelques bouftous en invoquant les siens. Il franchit quelques cercles de cette façon, et pris la décision de sortir du paradis des bouftous. Il emprunta un pont en bois et des escaliers en pierre et se retrouva dans un environnement assez similaire à celui de Tainéla, les bouftous en moins. Au fur et à mesure des cercles qu’il franchissait, il devenait plus fort, et ses invocations aussi. Il rencontrait beaucoup d’aventuriers, mais ceux-ci parlaient un langage incompréhensible que les plus expérimentés appelait « le bwork ». Arzaroth n’y prêtait que peu d’attention, il voulait devenir fort. Il se dirigea aussi vers Brâkmar pour voir à quoi la ville des personnes qui avaient attaqué son village. Lorsqu’il arrive dans Brâkmar la Sombre, il fut forcé de s’engager dans la milice de cette dernière, et ceci ne lui déplu pas pour autant. Il retourna en Amakna après avoir prêté serment à la ville de Brâkmar. Et à chaque qu’il vit un bontais, il l’attaqua et le vaincu, même si des fois il faillit mourir. Mais un jour, pendant qu’il tuait des abraknydes, comme tous les jours depuis qu’il avait franchi le cercle 30, un bontais l’attaqua par surprise, pour venger ses camarades qu’il avait vu tomber au combat face aux brâkmariens. Arzaroth se prit une flèche dans le pied, et se la retira. Il souffrait mais il prit son marteau et chargea. Il chuta à cause de son pied mais parvint malgré la blessure à infliger un coup au ventre à son adversaire. Ce dernier était déstabilisé mais Arzaroth, qui était au sol ne pouvait rien faire. Il invoqua un tofu pour se protéger mais le bontais, disciple de Crâ, tua le tofu d’une flèche et s’approcha d’Arzaroth. - Maintenant, vengeance va être faite, dit-il. - Ainsi s’achève ma vie… murmura Arzaroth. Une mort douce aurait été préférable, j’ai vécu pour détruire Brâkmar la Sombre et je serais mort en la servant… Il n’y a vraiment pas de justice… Si tôt sa phrase finie, il prit une flèche dans le ventre, et succomba à ses blessures. Tout était blanc… Mais, il entendit une voix, une voix de femme. Bien qu’il se crut mort, Arzaroth ouvrit un œil et se vit soigné, en pleine forme. Il était sur une table et se demandait ce qu’il pouvait bien faire ici, alors qu’il était mort au combat. - Je t’ai sauvé, dit une voix de femme dont il ne devinait pas la provenance. Il se leva et cria : - Qui est là ? - Moi. Il vit une femme avec un bouclier surgir de nul part. Elle était très belle, et portait une longue robe blanche. - Euh… Bonjour, dit-il d’un air hésitant. Je suppose que je devrais vous remercier, donc merci. Mais qui êtes vous et pourquoi m’avoir sauvé ? demanda Arzaroth. - Bonjour, répondit la femme. Je suis la déesse Feca, je suis une des douze dieux de ce monde. Je t’observe depuis bien longtemps, Arzaroth. - Comment vous… ? bégaya-t-il. - Oui, je suis au courant de toute ta vie, pour cause, je te regarde de mon royaume depuis ta naissance. Si je t’ai sauvé c’est parce que je pense que tu es digne de la tache de retrouver tous les œufs de dragons, tous les Dofus en ce monde. Tu peux devenir fort, il aurait été dommage que ta vie s’achève maintenant. Je n’ai normalement pas le droit d’intervenir sur la mort d’un mortel, mais aujourd’hui je le fais. - Vous m’avez sauvé et je vous suis redevable, dit Arzaroth. Si vous dîtes vrai et que vous êtes la déesse Feca, je suivrai vos pas et deviendrais un de vos disciples en guise de remerciement. - Fort bien, répondit la déesse. Désormais tu seras un disciple de Feca, mais tu devras changer ton nom pour que personne ne sache que Arzaroth fils de Waykin vit encore. Tu te nommeras Elideskadesri, ce qui signifie “Celui sur qui même la mort est impuissante”.
Chapitre second : Fin. | |
| | | Elideskadesri Slt ta dé kama?
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| Sujet: Re: Elideskadesri, ou les chroniques d'un "feca" Sam 15 Nov - 2:37 | |
| Chapitre troisième : La rencontre.
Elideskadesri, c’est comme ça qu’il se nommait maintenant. Arzaroth était mort, et il n’y avait que peu de personnes qui y prêtait attention. Il ne savait que faire, il était par terre, allongé face contre terre. Devait-il se lever? Ou attendre une nouvelle fois que la mort ne le prenne? Non, il avait une dette, il devait la payer. Il se leva et ouvrit les yeux et vit une statue représentant la déesse Feca, très ressemblante tant au niveau du visage que des vêtements. La deuxième chose qu’il vit fut Ganymède, l’aigle bipède. Ce dernier dit : - Bienvenue à toi dans ce monde Elideskadesri, dit l’aigle géant, qui de toute évidence ne l’avait pas reconnu. Tu es placé sous la bénédiction de la déesse Feca, jeune aventurier. Je vais t’initier au combat. - Soit, je vous suis, répondit-il. Ganymède emmena Elideskadesri dans un antre sombre et glacial, mais bizarrement, il ne ressentait guère le froid. Il vit un épouvantail et compris vite ce qu’il fallut faire. Il s’en approcha et décocha un coup de poing dedans, l’épouvantail se brisa à terre. - Tu comprends vite et tu es puissant, dit Ganymède. On pourrait croire que tu as déjà eu une autre vie en ce monde… Eli feint de ne pas entendre cette remarque et avança dans la grotte. Il aperçut une arakne gisant au sol. Plus il parcourrait de chemin, plus il en voyait inertes. Ganymède lui dit alors : - Nous sommes arrivés, beugla l’aigle. Nous voici dans la salle de l’arakne. Donne en toi à cœur joie. - Bien compris, répondit Eli. Eli s’approcha doucement de la première arakne et la dégomma à l’aide d'une attaque naturelle, et fit de même pour toutes les autres. A chaque arakne tué, il se sentait plus fort, et plus intelligent. Ses attaques gagnaient en puissance de feu. Lorsqu’il atteint le cercle 6, il décida de sortir de la grotte, Ganymède lui proposa de retourner à Astrub, la cité où demeurait les statues des onze dieux et Eli accepta. Une fois à Astrub, il décida de voir l’activité marchande afin de se procurer des équipements, mais, tout en allant vers les hôtels de ventes, il se dit qu’il n’irait pas loin avec sa bourse de 100 kamas, il se balada donc un peu dans la ville pour voir comment les gens faisaient leurs affaires, et en arrivant au « Zaap », comme les gens appelait cette grande arche bleue, il dut se boucher les oreilles, heurté par le bruit. Tous parlaient le bwork, et il essayaient tous de crier plus fort que les autres pour décrocher la bonne affaire. - Vend cawotte ! criait un jeune Cra. - Achète laine de bouftou ! disait un autre. Devant tous ces cris, Eli pensa qu’il serait judicieux de partir d’ici, car il tenait à ses tympans… Et comme beaucoup d’aventuriers cherchaient des laines de bouftous, il se dit qu’il pourrait se faire de l’argent en tuant quelques bêtes. Alors qu’il partit en quête de bouftous à tuer (de Arza à Eli, c’est p’tet la seule chose qui a pas changé…), une grande disciple de Sram lui barra la route. - Ola, voyageur, que fais-tu ici ? demanda-t-elle. Les bouftous sont de bien redoutables adversaires pour les gens tels que toi. - J’eu pensé bon d’en tuer quelques-uns afin de remplir ma bourse, voyez vous. répondit Eli. - Je vois… Comment te nommes-tu ? demanda la sramette d’un ton énergique. - On m’appelle Elides, ElidesKadesri dans ces contrés, répondit-il. Je n’ai que faire de vos avertissements… Quel est votre nom, si cela ne vous gène pas trop de me répondre ? - Mon nom est Princess, lui fit-elle. Si tu es résolu à passer, laisse moi au moins te donner ceci. Elle lui tendit un chapeau et une cape, ainsi que des bottes, une ceinture, un anneau et une amulette. Tous étaient du la même couleur. Eli les prit et les mis. Dès lors, il senti sa puissance croître d’une façon impressionnante. - Ce que je viens de te donner est la panoplie du jeune aventurier, elle t’ira très bien. - Merci à vous, lui dit-il, vous êtes bien la première personne à daigner m’aider en ce monde… - Ton courage et ta fougue m’impressionne beaucoup, c’est tout. Ne t’imagine rien de plus, répondit-elle d’un ton agacé. Une secondes après qu’elle eut fini sa phrase, elle disparu dans l’ombre. Eli, fort de cette rencontre décida d’avancer vers les champs de bouftous. A peine avait-il fait un pas que trois de ces derniers lui sautèrent dessus. Il les esquiva et lança son attaque naturelle, qui avait bien gagnée en force depuis qu’il avait revêtit ces objets. A chaque fois qu’il lançait une attaque naturelle, elle atteignait sa cible puis Eli fuyait. En tuant des les bouftous de cette façon, il passa alors cercle 9 et un grimoire apparut devant lui. Dès qu’il le toucha, des éclairs jaillirent et le grimoire s’ouvra à la page 6. Il y était marqué : « Tu es passé au cercle de puissance neuvième, en touchant le grimoire tu as appris un nouveau sort : Armure terrestre. » Le grimoire disparut aussitôt avait-il fini de lire la phrase, mais il se posa la question de comment utiliser le nouveau sort qu’il venait d’apprendre. Arrêté dans ses pensées, un bouftou l’attaqua et le mordit. Instinctivement, il mit ses mains en l’air, l’une contre l’autre et cria : « Armure terrestre ! ». Un bouclier marron apparut autour de lui et disparut une seconde après. Le bouftou, pas impressionné pour autant, fonça sur Eli, et quand il tenta de le mordre une seconde fois, il se vit projeté quelques mètres plus loin. Eli lança ses attaques naturelles et tua le bouftou. Il prit comme à son habitude la laine et se rendit à la ville d’Astrub. Là, il alla au zaap en prenant soin de se boucher les oreilles. Il entendit tout de même les gens crier, et dès que quelqu’un disait qu’il achetait des laines, il le prenait à part et contre quelques kamas, il lui échangeait les laines. Cependant, se rappelant que la sramette lui avait donné des objets, il se demanda pourquoi il devait continuer à se faire de l’argent. Il resta pensif pendant quelques minutes, mais se dit : « Bah, c’est toujours ça de pris, d’autant qu’elle est pas prête d’être pleine, la bourse ! ». Mais qu’allait-il faire, désormais ? Il n’avait aucun but précis, à part le fait de trouver les Dofus, chose qui lui semblait bien difficile. Soudain, un autre aventurier, dans un langage correct, s’approcha de lui, et lui demanda : - Hey, le feca ! Ca te dirais de venir avec nous tuer quelques craqueboules ? - Ma foi, répondit-il, bien qu’il n’avait pas la moindre idée de ce qu’était un « craqueboule », pourquoi pas, je te suis. Combien serons nous ? - Eh bien, pour te dire, je ne sais pas, peut-être cinq, voire six… Bon, viens avec moi ! Dès lors, il entreprit de suivre ce nouvel ami, disciple de Iop apparemment. Ils marchèrent pendant environ une dizaine de minutes, passant par les champs, avant d’arriver au pied d’une montagne.
Chapitre troisième : Fin
Chapitre quatrième : De la rudesse des combats…
Arrivé au pied de la montagne, il fut d’abord impressionné par le bruit ambiant qu’il y régnait. Une cacophonie générale, des dizaines de personnes parlait tout en tapant des monstres assez petits, mais à première vu résistants. Ces monstres était un assemblage de pierre que certains aventuriers prenait sans scrupules après le combat. Eli devina qu’il s’agissait alors des craqueboules. Le Iop qui l’avait fait venir jusqu’ici vint alors le voir et lui dit : - Bon, nous y voilà, dit-il. Ce que tu peux voir là-bas sont des craqueboules. Plus ils sont grands, plus ils sont dangereux. Fait surtout attention aux plus grands. - Bien compris, répondit Eli. - Hum, repris le Iop, je m’appelle Aquadris au fait. Et voici Gimladis, Ulfan, Leodard, et Alden. Aquadris était un Iop grand et blond. Ses habits était rouge et la croix noire. Il avait l’air de ne jamais quitter son épée. Gimladis était son parfait opposé, il était petit et mince. Les cheveux en bataille et noirs, il n’avait qu’un arc et quelques flèches sur lui. Ses épaulières étaient d’une couleur proche du vert et son vêtement noir. Il vouait une admiration sans bornes à la déesse Cra. Ulfan, comme Gimladis, était petit. Il ne portait pas d’arme et avait des ailes dans le dos. Il ne possédait qu’une veste bleue en guise d’habit. On pouvait donc facilement en conclure qu’il était disciple d’Eniripsa. Leodard cachait un fouet, enroulé autour de son marteau. D’après sa sorte de bure bleue et son marteau, il était adorateur d’Osamodas. Eli ne voyait pas Alden, qui apparemment était invisible. Un Sram donc, pensa-t-il. - Bonjour ! dirent-ils tous ensemble. - Hé, fit Gimladis, ravi de te rencontrer, disciple de Feca. Tous ceux que tu peux voir ici (il montra ses camarades d’un mouvement ample), et moi même, nous faisons parti d’une communauté nommée Andrinost. Si tu veux combattre ces monstres avec nous, il serait mieux que tu nous rejoignes au sein de notre guilde. - Eh bien, pourquoi pas, dit Eli après un court moment de réflexion, comment faut-il s’y prendre ? - Nous allons te donner un blason, répondit doucement Ulfan. Il faudra que tu le portes tout le temps. Fièrement, bien entendu. - Cela me va, assura Eli. Alden remit le blason d’ « Andrinost » à Eli, et celui ci le plaqua contre sa poitrine. Le blason fusionna alors avec son vêtement et il était impossible de l’enlever. - Parfait, dit Aquadris. Maintenant que cela est fait, êtes vous tous prêt ? - Oui ! répondirent-ils tous en cœur. Dès lors, les six combattant entamèrent un combat contre quatre craqueboules. Bien qu’en supériorité numérique, tous pensèrent à une même chose : Essayer de sortir de ce combat sans trop de blessures. Ils étaient environ de cercle 15 chacun, sauf Eli, de cercle 9. Gimladis commença, il décocha une flèche magique qui se planta dans le roc. Le front du craqueboule le plus à droite pour être précis. Ce dernier se rapprocha alors de son agresseur, mais pas assez pour pouvoir lui rendre son coup. Eli lança alors une attaque naturelle sur le même craqueboule. Il dit alors : - Je pense qu’il serait judicieux d’en faire tomber un puis de s’occuper des autres ensuite, à tour de rôle. - C’était bien notre intention, rassura Alden. Cependant, les craqueboules ne semblaient pas l’entendre de cette façon. Le deuxième en partant de la gauche s’avança vers Aquadris et lui asséna un coup dans le ventre. Ce dernier tomba à terre mais se releva presque aussitôt. Il avait pourtant l’air étourdit. - Tu vas bien ? demanda Ulfan à Aquadris. - A peu près, répondit-il… Mais j’ai l’impression de ne plus avoir une complète liberté d’action… - C’est dû à l’écrasement, fit Leodard. En te portant un coup, il entrave tes prochains actes. Leodard alla alors vers Aquadris et invoqua un bouftou pour protéger ce dernier. Le bouftou attaqua le craqueboule. Le plus à gauche se rapprocha de Ulfan, mais il ne put plus bouger arrivé un mètre avant ce dernier. Alden apparu alors et lui donna un coup dans la dos. La bête de pierre mourut instantanément. - Comment est-ce possible ? balbutia Eli. - Alden est un Sram, dit Gimladis. Il a le secret de toucher le point faible de ses adversaires, et ainsi de leur porter des coups dévastateurs. Ulfan, qui ne pouvait se résoudre à voir ses camarades souffrir, se rapprocha d’Aquadris, et après une suite de mouvements et une incantation, des fleurs apparurent tout autour d’Aquadris. - Tu te sens mieux ? demanda Ulfan. - Oui, merci bien, répondit Aquadris. Maintenant, que Iop me prête sa force ! Aquadris s’approcha du craqueboule qui l’avait bléssé, et lui asséna un coup puissant. Le combat se poursuivit, mais la suite ne tourna pas en faveur des aventuriers. Les trois craqueboules se réunirent et entourèrent Ulfan, qui, matraqué, tomba à terre. Alden, qui n’avait plus l’avantage de la surprise, essaya tant bien que mal de venger son ami, mais après avoir touché une des bêtes, il se pris un coup sur la tête. Il était lui aussi KO. Gimladis empoigna alors son arc et décocha une nué de flèches, et tua un des trois roc. Mais les deux survivants s’approchèrent de Leodard et de son bouftou et assommèrent le disciple d’Osamodas. Le bouftou disparu sitôt son maître vaincu. Ils étaient maintenant trois contre deux. Eli recula d’un pas, et lança son attaque naturelle, mais lors de l’invocation, il fut stoppé net, et ne put rien faire. - Que s’est-il passé ? demanda Eli, troublé. - Je pense que tu as fait un échec critique, lui dit Aquadris. Tu as du rater quelque chose lors de ton attaque. Dès lors, les choses empirèrent, Aquadris attaqua les deux craqueboules, mais pas avec suffisamment de force, et son épée se cassa contre la peau de pierre des monstres. Les deux bêtes n’eurent alors aucun mal à se débarrasser du disciple de Iop. Il tomba à terre lui aussi. Gimladis continuait de mitrailler de flèche ses adversaires, mais avec peu d’effet. Si peu que un deux monstre s’avance vers lui et lui assena un coup au ventre. Il tomba, la respiration coupée. Eli était desormais seul face à aux bourreaux de ses amis. Les corps de ses derniers jonchaient le sol. Etaient-ils morts ou simplement évanouis ? Eli s’approcha de Ulfan, inanimé, et constata qu’il était en vie. Mais il ne pouvait gagner face à ses adversaires. Il toucha son blason neuf pour prendre courage, et au moment ou sa main était entrée en contact avec le bout de tissus incrusté dans son vêtement, un gigantesque parchemin apparu. Il pouvait y lire tout ce que ses amis, membre de la guilde Andrinost, y pensaient ou écrivaient. Il voyait écrit, de la main d’Aquadris : « Bon, tant pis pour cette fois, on réussira la prochaine fois », et une réponse de la part d’Ulfan : « Ou pas, moi j’en ai marre de finir en fantôme ». Eli ne comprenait pas grand chose, et pendant qu’il lisait le parchemin, il se fit attaquer par un craqueboule par surprise. Son armure fut traversée mais il ne senti que peu la main de la bête sur sa figure. Ne sachant que faire, il recula, ré appuya sur la blason, ce qui eu pour effet de faire disparaître le parchemin, et essaya de fuir pour mettre fin au combat, ce qu’il fit avec succès. Mais, épuisé par les quelques blessures qu’il avait reçu, il tomba à terre, et fini dans un état fantomatique. Il voyait un attroupement de fantômes qui convergeaient tous vers une même direction. Il décida de suivre le mouvement. Arrivé devant une statue en forme de phœnix, il toucha cette dernière et redevint dans son état normal. Il voyait ses compagnons de sa guilde, tous regroupés à un endroit éloigné de la cacophonie générale. Il s’approcha : - C’est toujours comme ça, quand on perd un combat ? demanda Eli. - La plupart du temps, répondit Aquadris, sauf lors d’un défi amical contre d’autres personnes… Saloperies de montres… - Ne fais pas attention, lui glissa Alden, cela fait la troisième fois cette semaine que ces craqueboules nous résistent. Mais, un jour, nous les aurons…
Chapitre quatrième : Fin | |
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| Sujet: Re: Elideskadesri, ou les chroniques d'un "feca" Sam 15 Nov - 2:37 | |
| Voilà voilà, la suite sous peu, quand j'aurais la motiv' ^^ | |
| | | Le-Phoenix Perpétuel sacrifié
Messages : 1861 Age : 108 Inscrit le : 06/06/2008 Mérite : 7252
Personnage IG Classe: Iop Alignement: Suisse Guilde: Les revenants des Ténèbres... (Gardien.)
| Sujet: Re: Elideskadesri, ou les chroniques d'un "feca" Sam 15 Nov - 11:23 | |
| Woooooooaw ! J'adooooore ! Vite la motiv' pour Eli ! | |
| | | Maggy Huitre baveuse
Messages : 1084 Age : 29 Inscrit le : 02/04/2008 Mérite : 6727
Personnage IG Classe: ment Alignement: Ailes ( et nez ) rouges Guilde: Les fous
| Sujet: Re: Elideskadesri, ou les chroniques d'un "feca" Sam 15 Nov - 12:38 | |
| Bien. Rédaction : 19/20, orthographe : 20/20, Syntaxe : 18/20.
Bon ok, ok c'était nul ce que j'ai dit...
Bravo l'cabaneux ! | |
| | | Curare S'empoisonnerait en se mordant la langue
Messages : 635 Age : 36 Inscrit le : 17/06/2008 Mérite : 6435
Personnage IG Classe: Sadida Alignement: Guilde: Reviendus
| Sujet: Re: Elideskadesri, ou les chroniques d'un "feca" Sam 15 Nov - 15:28 | |
| je prend le temps de lire ça dès que j'en ai un peu devant moi ^^ | |
| | | Feca Fondateur
Messages : 2217 Age : 35 Inscrit le : 19/10/2005 Mérite : 7364
Personnage IG Classe: Feca Alignement: Brakmarien Guilde: Les revenants des tenebres
| Sujet: Re: Elideskadesri, ou les chroniques d'un "feca" Sam 15 Nov - 17:34 | |
| oui pareil je commence pas maintenant sinon j'en ai pour un bout de temps ^^ Ce soir sans doute :p
En tout cas beau travail, rien que pour la longueur ^^ | |
| | | Fournicator
Messages : 722 Age : 41 Inscrit le : 25/09/2007 Mérite : 6360
Personnage IG Classe: Iop Alignement: Brakmarien Guilde: les reviendus des ténèbres
| Sujet: Re: Elideskadesri, ou les chroniques d'un "feca" Dim 16 Nov - 13:19 | |
| Eh ben quel histoire. braval a toi. | |
| | | Eiji-Kikumaru bandelette décomposée
Messages : 567 Age : 29 Inscrit le : 13/09/2006 Mérite : 6800
Personnage IG Classe: Xélor Alignement: Brâkmarien Guilde: Les revenants des tenebres
| Sujet: Re: Elideskadesri, ou les chroniques d'un "feca" Dim 16 Nov - 15:25 | |
| J'ai lu le premier chapitre, j'adore ! Chapeau ! | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Elideskadesri, ou les chroniques d'un "feca" | |
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| | | | Elideskadesri, ou les chroniques d'un "feca" | |
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